En début d'apprentissage, les connexions créées sont fragiles et on oubli rapidement. Les courbes de l'oubli du physicien allemand Ebbinghaus (1885) expliquent que lors d'un 1er apprentissage, seul 5% des connaissances sont mémorisées à long terme.
L'oubli est un mécanisme naturel, incessant et inéluctable. L'information ne disparaît pas totalement du jour au lendemain mais elle s'estompe avec le temps (elle est alors plus difficile d'accès) et se déforme (création de faux souvenirs ou de pseudo-règles).
Ces valeurs varient selon les personnes et le contexte d'apprentissage : Plus un savoir est dénué de sens, incompréhensible, sans utilité claire et/ou sans finalité, plus l'oubli est rapide.
En conséquence, il faut savoir pourquoi on apprend et réviser ses apprentissages pour les consolider !
Ce qui fait 7 révisions pour s'en rappeler toute la vie. Évidement cela est un idéal qu'il faut adapter à son quotidien.
C'est ainsi qu'une connaissance passe de la mémoire à court terme vers la mémoire à long terme.
Mémoriser nécessite des efforts par un apprentissage actif.
Selon la façon dont on apprend, le taux de rétention de l'information peut fortement varier : de 5% pour une simple écoute jusqu'à 90% lorsque l'on est capable d'expliquer soit même à quelqu'un d'autre ce que l'on vient d'apprendre.
Cette pyramide s'explique par l'activation des neurones. Plus il y a de neurones sollicités, plus la mémorisation est durable du fait de la plasticité cérébrale.